13 mai 2024 - Alors que la Banque mondiale organise une conférence sur la terre à Washington DC du 13 au 17 mai 2024, sous le thème fallacieux de « Sécuriser les régimes fonciers et l’accès à la terre pour l’action climatique », des organisations de la société civile du monde entier dénoncent son rôle néfaste dans l’accaparement des terres et des ressources.

Loin d’être une solution aux crises foncières, climatiques et environnementales, les politiques et pratiques de la Banque mondiale ont exacerbé ces problèmes. En tant qu’acteur majeur de l’accaparement des terres, la Banque mondiale, par ses investissements directs et sa promotion d’une approche marchande de la gestion des ressources naturelles, a facilité la privatisation des terres et leur concentration entre les mains d’élites et d’entreprises.

Cette situation a des conséquences dramatiques : dépossession des communautés rurales, destruction des écosystèmes et accentuation des inégalités. La promotion par la Banque mondiale des marchés du carbone et d’autres fausses solutions climatiques ne fait qu’aggraver la situation en permettant aux pollueurs de se soustraire à leurs responsabilités au détriment des populations locales et de l’environnement.

Face à cette urgence, les organisations signataires de cette déclaration exigent :

• L’arrêt immédiat du soutien de la Banque mondiale aux projets d’accaparement des terres et à la financiarisation de la nature.
• L’adoption de mesures efficaces pour garantir le droit à la terre et aux territoires, y compris la réforme agraire.
• Le rejet des marchés du carbone et des fausses solutions climatiques.
• La tenue d’une deuxième Conférence internationale sur la réforme agraire et le développement rural en 2026 (CIRADR+20).

Il est temps de mettre fin à l’impunité de la Banque mondiale ! Rejoignez la mobilisation pour la justice sociale et environnementale !

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